Adrienne Fornelli (1907-1998). Mon arrière-grand-tante. " Adie " c'est ainsi qu'elle signait ses petits mots au dos de ses nombreuses photographies de voyage. Les postant à ses proches, ses amis, ses béguins. La belle vécut au Brésil à São Paulo, Rio de Janeiro de 1929 à 1946. Là-bas, elle côtoyait Ernesto et sa Sœur, Gabriella Besanzoni, chanteuse d'opéra. Amis ils partageaient des moments heureux dans la splendide résidence de Gabriella et son mari, Enrique Lage. Ce palais en plein cœur de la jungle est aujourd'hui l'école d'art de Rio, il s'agit du Parque Lage. Passionnée de peinture, c'est elle qui m'a éveillé à l'art et la création, me transmettant sa fabuleuse culture. 

 

Esthéticienne, elle chérissait l'idéal, l'harmonieux, la beauté. Régulièrement sollicitée par de riches clients pour des soins, fidèles à la douceur de ses mains. Amoureuse du monde, elle était toujours en excursion. Dans un urbanisme naissant, bordé d'une nature abondante. Elle dispensait également des cours de gymnastique. Souvent courtisée par des photographes, Adrienne était leur source d'inspiration et vivait ses relations amoureuses aux côtés d'hommes, de femmes. Sans se soucier du qu'en-dira-t-on. C’était une femme très indépendante et libre. Originaire de Corse, issue d'un milieu modeste. 

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La vie de luxe qui lui était offerte au Brésil finit par la lasser. Elle ne lui appartenait pas. Toujours en quête d'affranchissement et de liberté, elle finit par quitter la haute société du pays pour retourner en France, à Toulon, au Mourillon, vivre avec les siens plus de simplicité, d'authenticité et de sincérité.  

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À travers ces images, je partage son merveilleux art de vivre Dolce Vita et les valeurs qu'elle m'a inculquées. J'essaye de communiquer celles-ci aux lieux de vie lorsqu'on me donne carte blanche.